Panier Escadrille Paris

ROMA…AMOR. Il n’y a pas de hasard, Rome ne peut être qu’une ville dont on tombe éperdument amoureux, qui nous rend heureux. Une ville ancrée dans nos imaginaires, dans nos souvenirs, qui ne souffre jamais de la répétition des visites. Une ville de cinéma, celui du grand écran ou celui de nos vies. Escadrille a voulu rendre hommage à cette ville qui nous bouleverse en listant ce que Rome nous inspire, comme une déclaration d’amour.

Une ville où nous nous faisons notre cinéma…

Le rire enfantin lumineux d’Audrey Hepburn qui découvre Rome perchée sur une Vespa lancée à vive allure et qu’elle a du mal à contrôler (Vacances romaines); Anita Ekberg qui déambule dans les rues désertes en pleine nuit avec un chaton qu’elle a trouvé, et qui s’émerveille du son des cloches qui remplissent le silence (La Dolce Vita); Toni Servillo allongé dans un hamac sur la somptueuse terrasse de son appartement donnant sur le Colisée, un verre à la main, et d’une folle élégance (La Grande Bellezza); Nanni Moretti sur sa Vespa (encore elle !), filmé de dos au fil des rues de Rome avec le “I am your man” de Léonard Cohen comme illustration musicale évidente pour sublimer la ville (Journal Intime). Toutes ces images, tous ces sons, ont gravé le mythe de la plus cinématographique ville du monde, des scènes qui nous font rêver, car avouons-le, que l’on soit plutôt Audrey, Gregory, Anita ou Marcelo, nous aurions bien aimé avoir ce rôle-là !

Rome, la stupéfaction perpétuelle

Joyeuse toujours, irritante, quelques fois, car elle a aussi ses problèmes de grandes villes mais on la traite quand même avec tendresse, comme un enfant un peu turbulent. Mais c’est parce que son style de vie est sans équivalent ailleurs, un mélange de décontraction, d’élégance bourgeoise pas guindée, de fausse modestie, et surtout d’une immense générosité. Ici la beauté est partout offerte, elle ne se cache pas, et mieux, elle n’a pas l’esprit d’un musée ennuyant, elle fait partie de la vie et du quotidien. Résultat on est stupéfait en permanence, et même si le poids de l’Histoire est immense, il n’est jamais pesant.

Et puis avouons-le, vivre une ville avec le seul objectif de flâner et d’aller là où nos pas nous portent, c’est vraiment un luxe inouï et le meilleur moyen d’apprivoiser Rome. Tellement excitante, avec ses rues étroites, ses pavées (les fameux sanpietrini), les coupoles des églises, les palais et leurs jardins cachés, et ses couleurs surtout, les marbres, les pierres, les ocres rouges, jaunes, beiges, l’usure du temps, les murs décrépis, et les fins de journées lorsque la ville semble s’embraser sous ses couleurs somptueuses.

Rome, nous reviendrons encore et toujours partager ta dolce vita le temps d’un instant, et rêver de la vie que nous pourrions avoir si nous t’avions au quotidien.

Carnet personnel de notre Rome idéale…

Si Rome n’était qu’un seul jardin, ce serait ceux de la villa Celimontana, et ses concerts en plein air les soirs d’été

Si Rome n’était qu’un seul restaurant, ce serait Zia dans le Trastevere pour la revisite pleine d’élan des classiques de la gastronomie italienne.

Si Rome n’était qu’un seul marché : le Campo de’ Fiori bien sûr, même si c’est le plus touristique

Si Rome n’était qu’une seule rue : La Via Giulia, bordée de palais, donc majestueuse, mais d’un charme fou, presque une impression de campagne

Si Rome n’était qu’un seul café : Vyta, parce qu’il est Piazza Farnese, en face du Palazzo Farnese, qui vaut bien tous les superlatifs

Si Rome n’était qu’une seule place : la petite Piazza di Pietra, avec le Temple d’Adrien d’un côté, les belles façades ocres avec leurs plantes grimpantes de l’autre, tout Rome en un seul lieu.

Si Rome n’était qu’un seul plat : les Carciofi alla Romana que l’on déguste dans le ghetto

Si Rome n’était qu’une seule boisson : un café d’orge (caffé d’Orzo), le vrai goût de l’Italie

Si Rome n’était qu’un seul quartier : le Trastevere, un concentré de beau et de vivant

Si Rome n’était qu’un seul hôtel : l’hôtel Hassler Roma, en haut des marches de Trinità dei Monti, car c’est là qu’Audrey Hepburn vécu de nombreuses années, grande amoureuse de Rome.

Si Rome n’était qu’un seul banc sur lequel s’embrasser : l’un de ceux du très romantique Jardin des Orangers sur la colline de l’Aventin, qui surplombe la ville dans toute sa splendeur